vendredi 11 juin 2010
Comprendre Facebook et l'Internet Social
Christine Rosen de la similitude des portrait peint marque de richesse et gage d'immortalité en montrant l'artiste à la fois comme il se voit sincèrement et comme il aimerait être vu avec des pages d'auto-portraits virtuels que chacun peut réaliser sur MySpace, Facebook et autres.
Aujourd'hui nos autoportraits sont démocratiques et digitaux su MySpace, Facebook...nos autoportraits s'agrémentent de musiques, photos retouchées, de pensées en continue... Des autoportraits sans cesse actualiser mais bien plus éphémères.
Malgré que ses sites soient récents ils ont déjà un impact culturel: dans nos langues (les amis "s'ajoutent"), les politiques y catalogue leurs vertus, les universitaires qui ne sont pas sur Facebook sont des handicapé sociaux. Nous saisissons à peine les conséquences des pratiques de ces sites sur nos relations, nos conceptions de la vie privée, de l'authenticité, de l'identité....
L'oracle de Delphes nous disait "connais-toi toi-même". Aujourd'hui, dans le monde des réseaux en ligne, son conseil pourrait être "fais toi connaître toi-même" (voir article sur sur Grégoire).
Le premier objectif de ces réseaux est de se "faire des contacts sur le modèle du "cercle d'amis". Ces réseaux redéfinissent les liens d'amitié entre les contacts liés. Une aubaine pour les spammers les publicitaires, les politiciens... Ils lient les gens d'une manière inédite et permettent à chacun d'exhiber son individualité: goûts musicaux, photos, amis, films, images. Aujourd'hui, des politiques comme Hillary Clinton, Barak Obama; des entreprises comme Procter & Gamble a crée pour un dentifrice une page Crest Tooth poste sur MySpace avec en vedette une mannequin sulfureux nommée "Miss Irrésistible", l'été précédent elle avait 50.000 "amis", qu'elle incitait à mettre un peu de piment en envoyant une e-card coquine (ou gentille) qui portait évidement le logo. Les réseaux sociaux vont devenir une énorme expérience en direct d'apprentissage dynamique du consommateur. (note perso: devient des robot de la conso, on est manipuler).
Malgré la diversité des sites communautaires, les plus populaires on des traits communs. Sur MySpace et Facebook par exemple, il est très simple de définir son identité en ligne: fournissez vos noms, adresse, e-mails et quelques autres détails et vous voilà parti pour créer votre vous virtuel. MySpace inclut une section "A propos de moi" ou vous pouvez afficher des informations personnelles. Il y a d'autre rubriques sur tous ce que l'on aime...
Par contraste Facebook limite les possibilités de personnalisation du profil. Tous deux possède un espace de commentaires appelé un "mur" sur Facebook. Ils listent leurs amis mais alors, que sur Myspace il s'agit souvent d'étrangers ( ou spammers) sur Facebook ont recrée généralement sont cercle "social Réel" ce qui est en train de changer maintenant qu'il n'est plus ouverts qu'à des étudiants.
Cette explosion des réseaux à contacts, rappelle la théorie des degrés de séparation, élaborée par stanley Milgram, selon laquelle deux personnes prises au hasard peuvent être reliée en utilisant en moyenne 5.5 intermédiaires. La théorie est remise en question depuis. Le Sociologue Mark Granovelter indique que les relations les plus distantes sont souvent plus utiles. Peut être devrions nous nous interroger non pas sur l'étroitesse de nos connexions mais sur les genres de communautés et d'amitié que nous créons.
Les réseaux sociaux en ligne ont une psychogeographique particulière. Les sites sociaux d'aujourd'hui s'organisent autour de métaphores de la personne, avec profils individuels qui listent des passe temps et des passions. Résultats, les sites sociaux sont des rassemblements d'individus déracinés, dont les exploits ou rêveries déclarées ne sont jamais nécessairement fiables.
Plusieurs questions se posent, quelles sont les implications de la socialisation virtuelle pour les jeunes qui ont baigné dedans depuis toujours? Les relations gagnent en quantité ce qu'elles perdent en qualité, indique Christine Rosen.
L'utilitarisme prend une place importante sur les sites sociaux, où l'on affiche non seulement un "profil" qui nous décrit, mais aussi un réseau, qui peut en dire beaucoup voire plus que la description que l'on donne. Le fonctionnement de ces sites pousse également à une course au contact. On cherche le statut, la reconnaissance, notamment par le nombre d'amis.
Sources: Christine Rosen, chercheuse. Traduit de l'anglais par Laura Pynson,juillet 2008
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