vendredi 11 juin 2010

Ils ont compris!


Dénonçant les critères de confidentialité du réseau social Facebook, un groupe d'internautes a créé un mouvement incitant à quitter le site. Ce groupe revendique plus de 30.000 départs ce mardi.

Baptisé "Quit Facebook Day" (Jour du départ de Facebook), un site Internet mis en ligne lundi appellent les membres de Facebook mécontents des paramètrse de confidentialité des données personnelles à se déconnecter. Ce mardi vers 14 heures, le site indique 34.302 départs de membres sur plus de 400 millions de membres. Mais le compteur évolue minute après minute.

Les créateurs de ce site, non identifiés, écrivent à l'encontre du célèbre réseau social mondial "Pour nous, cela se résume à deux choses: des choix équitables et de bonnes intentions. Selon nous, Facebook, ne fait pas du bon travail dans ces deux domaines". "Facebook offre des options sur la façon de gérer ses données personnelles, mais ces choix ne sont pas équitables", poursuivent-ils.

La semaine dernière, le groupe a simplifié les paramètres de confidentialité des informations mises en ligne par ses utilisateurs, en réaction à une grogne de plus en plus embarrassante. Une décision insuffisante, semble-t-il.

latribune.fr

Facebook, cible privilégiée du phishing


Le réseau social Facebook est devenu l'une des plates-formes favorites pour le phishing. C'est l'un des enseignements du dernier rapport trimestriel de Kaspersky Lab, publié mercredi 12 mai. "De manière inattendue, Facebook a surgi à la quatrième place du classement. C'est la première fois que les attaques sur un réseau social sont aussi nombreuses", souligne le document.

D'après l'éditeur de solutions antivirus, Facebook, qui compte 400 millions d'inscrits, représente désormais 5,7 % des parts du phishing mondial, "hameçonnage" en français, une technique frauduleuse consistant à recueillir des données personnelles, en envoyant de faux courriels de tiers de confiance, comme les banques ou les administrations.

Les pirates informatiques "peuvent aussi tirer profit des options fournies par les réseaux sociaux, comme placer des liens frauduleux dans les photos et les invitations", mais aussi envoyer des liens frauduleux en doublon, à la fois dans la messagerie interne du réseau social et dans la boîte personnelle de l'utilisateur. A tel point que Jim Breyer, l'un des membres du conseil d'administration de Facebook, à lui-même été récemment victime d'une opération frauduleuse.

NOUVELLES MESURES DE SÉCURITÉ

Avec plus de 52,2 % des parts, les faux messages du site de paiement électronique Paypal arrivent toutefois largement en tête du classement de Kaspersky, devant eBay (13,3 %), et ceux de la banque HSBC (7,8 %). Au total, le phishing représente 0,57 % du trafic mondial de courriers électroniques, alors que le spam, quand à lui représente plus de 80 %.

Afin d'éviter de nouvelles attaques, et en pleine polémique sur la protection des données privées, la direction de Facebook a annoncé, sur son blog officiel, de nouvelles mesures de sécurité. Une nouvelle fonctionnalité permet notamment de prévenir un usager quand une personne se connecte à son profil, depuis un ordinateur ou un téléphone mobile, qui n'a pas été préalablement approuvé.


Sources: Le Monde

Définition du pishing


L'hameçonnage (ou phishing, et parfois filoutage), est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité. La technique consiste à faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un tiers de confiance: banque, administration, etc, afin de lui soutirer des renseignements personnels : mot de passe, numéro de carte de crédit, date de naissance, etc. C'est une forme d'attaque informatique reposant sur l'ingénierie sociale (sécurité de l'information). L'hameçonnage peut se faire par courrier électronique, par des sites Web falsifiés ou autres moyens électroniques.

Peut être une solution!


"J'ai découvert le contrôle social avec Facebook"

Deux internautes canadiens, ont lancé, lundi 31 mai, le Quit Facebook day ("le jour où l'on quitte Facebook"). Près de 26 000 usagers du réseau social soutiennent pour l'heure l'initiative, alors que Facebook a récemment suscité de nombreuses polémiques sur la gestion des données privées. Chronophage, intrusif ou générateur d'un lien social factice : des lecteurs du Monde.fr racontent pourquoi ils ont quitté Facebook – ou sévèrement limité son utilisation.

* Une libération par Antonin

J'ai découvert le "contrôle social" avec Facebook. J'en ai eu assez d'être sollicité, commenté, "muré", "tagué" sur des photos dont je ne connaissais même pas l'existence. Malgré tout, voyageant beaucoup, Facebook est un moyen simple de pouvoir contacter des connaissances si je me rends dans leur pays.

Les adresses email sont souvent compliquées à retenir, alors qu'avec Facebook le nom suffit. L'alternative que j'ai trouvée, c'est de verrouiller tous les paramètres de confidentalité (impossible de me taguer sur des photos, mur désactivé, etc.). Ainsi, pour moi, Facebook en est réduit à un carnet d'adresse en ligne, que j'emploie quand j'en ai une utilité et non pour espionner la vie de mes connaissances.

* Monde binaire par Christophe

J'ai quitté Facebook pour deux raisons. La première est que la politique de confidentialité et de propriété des données personnelles est pour le moins inquiétante, fluctuante, modifiable à tout moment selon les pistes commerciales empruntées par la société. La seconde est que Facebook induit un nivellement des relations humaines. Sont désignés de la même façon ("ami"), des amis anciens et fidèles, vos collègues de travail, de vagues connaissances, ceux qui, d'une façon ou d'une autre, espèrent tirer profit d'un réseau d'"amis" étendu.

Qui plus est, les relations humaines ne sont pas les seules à être nivelées. Le principe du partage des pages web, de vidéos, agrémentées d'un "j'aime" ou d'un "j'aime pas", le principe de groupes constitués pour la défense d'une cause, et qui se croient sincèrement "engagés", "embarqués" dans une cause avec un poids de lobby, a quelque chose de définitivement absurde et réducteur. Comme si le monde et la société, dans leurs étendues, dans leurs complexités, attendaient que les membres de Facebook se prononcent sentencieusement sur tous les sujets et avec la naïveté de croire prendre part (de façon déterminante) aux événements.

Mon départ a suscité quelques interrogations, mais je ne pense pas avoir été jugé paranoïaque. Le renoncement à Facebook me prive de quelques pique-niques anonymes, de quelques vidéos ineptes, de quelques sympathies inattendues — mais j'ai toujours un mail et un téléphone, des amis... C'est nettement suffisant.

* Trop d'histoires par Laurent


J'ai décidé de me désinscrire de Facebook après avoir vu sur le Web de multiples dénonciations sur l'usage qu'il fait des informations personnelles. Force est de constater qu'en plus d'être mises à disposition de n'importe qui, elles sont en outre revendues à d'autres sociétés de marketing. Beaucoup de mes amis y sont inscrits, ce qui m'a fait hésiter ; mais comme la plupart sont en mode "silence radio", cela ne devrait pas trop être un problème. Pour les autres, ils savent où me trouver, chez moi, sur mon portable ou mon adresse mail !

Et puis, sur Facebook, on est parfois invité par des gens perdus de vue qu'on n'a pas franchement envie de revoir. C'est surtout le cas pour ceux qui ont réussi leur vie alors que vous l'avez ratée. L'existence est déjà assez pénible au chômage pour ne pas en plus devoir évoquer sa situation à quelqu'un parti en Chine, au Japon et étudier aux États-Unis ! J'ai été accepté comme ami par Bernard Werber, l'écrivain et ça, ça m'a vraiment fait plaisir. Dommage qu'en résiliant je perde ce contact avec lui, mais d'un autre coté je n'ai jamais osé lui parler (Que lui dire ? Il est tellement excellent). Cela ne m'empêchera pas de suivre la création de ses écrits sur son blog, ni d'acheter ses livres ! Je vais voir si un réseau mieux que Facebook apparaît, j'ai entendu parler de Diaspora. Mais la prochaine fois que je m'inscris sur ce genre de sites, je ferai attention !

LEMONDE.FR | 24.05.10 | 17h33 • Mis à jour le 31.05.10 | 10h42

Est vous vraiment anonyme?


En effet, si les actions en justice contre les bloggeurs anonymes deviennent assez courantes, les tribunaux chargés de statuer sur ce genre d'affaires respectent généralement le droit de s'exprimer anonymement. Il y a quelque exceptions, un bloggeur anonyme va devoir sans doute voir son anonymat levé. Même sur Internet, anonymat est balisé par le loi. un juge du Tennesse a rejeté la semaine dernière la requête d'un bloggeur anonyme qui souhaitait voir annuler une assignation à révéler son identité. Souhaitant faire cesser ce blog, les Swartz ont d'abord contacté Google pour qu'il dévoile l'identité du gérant du blog. le propriétaire de stop Swartz choisi de réagir en déposant une requête pour annuler l'assignation. en mars 2009le tribunal a refusé cette demande, mais a accordé néanmoins une ordonnance de protection pour conserver son anonymat jusqu'à un prochain examen. Le bloggeur a ensuite déposé une motion pour rejeter l'affaire. L'objectif était de démontrer que les Swartz avaient tout simplement échoué dans leur tentative de poursuivre une personne physique. Il s'appuya pour cela sur la section 230 du Communications Decency Act (CDA) qui ne tient pas responsable des propos de ses lecteurs, et du
premiers Amendement qui proclame le droit de critiquer des figures publiques.
Or, l'invocation de la section 230 du CDA aurait pu avoir un sens si le blog lui-même n'avait pas incité ses lecteurs à démarrer une véritable entreprise d'espionnage à l'encontre des Swartz.

« Le tribunal reconnaît que le droit de s'exprimer anonymement est protégé par le Premier Amendement. [... ] Cependant, tout comme les autres formes d'expression sont délimitées par des considérations telles la diffamation ou le respect de la vie privée, les déclaration anonymes sur Internet ne bénéficie pas d'une protection absolue » a écrit le tribunal.

Il reste encore une chance à ce mystérieux avant que son identité ne fasse les gros titres des journaux locaux. Le juge laisse la possibilité au bloggeur d'interjeter l'appel afin de porter l'affaire devant une Cour d'appel. L'appelant pourrait renverser la décision précédente et casser ce début de jurisprudence. Quand bien même l'affaire en elle-même est terminée.

Comprendre Facebook et l'Internet Social


Christine Rosen de la similitude des portrait peint marque de richesse et gage d'immortalité en montrant l'artiste à la fois comme il se voit sincèrement et comme il aimerait être vu avec des pages d'auto-portraits virtuels que chacun peut réaliser sur MySpace, Facebook et autres.
Aujourd'hui nos autoportraits sont démocratiques et digitaux su MySpace, Facebook...nos autoportraits s'agrémentent de musiques, photos retouchées, de pensées en continue... Des autoportraits sans cesse actualiser mais bien plus éphémères.
Malgré que ses sites soient récents ils ont déjà un impact culturel: dans nos langues (les amis "s'ajoutent"), les politiques y catalogue leurs vertus, les universitaires qui ne sont pas sur Facebook sont des handicapé sociaux. Nous saisissons à peine les conséquences des pratiques de ces sites sur nos relations, nos conceptions de la vie privée, de l'authenticité, de l'identité....
L'oracle de Delphes nous disait "connais-toi toi-même". Aujourd'hui, dans le monde des réseaux en ligne, son conseil pourrait être "fais toi connaître toi-même" (voir article sur sur Grégoire).
Le premier objectif de ces réseaux est de se "faire des contacts sur le modèle du "cercle d'amis". Ces réseaux redéfinissent les liens d'amitié entre les contacts liés. Une aubaine pour les spammers les publicitaires, les politiciens... Ils lient les gens d'une manière inédite et permettent à chacun d'exhiber son individualité: goûts musicaux, photos, amis, films, images. Aujourd'hui, des politiques comme Hillary Clinton, Barak Obama; des entreprises comme Procter & Gamble a crée pour un dentifrice une page Crest Tooth poste sur MySpace avec en vedette une mannequin sulfureux nommée "Miss Irrésistible", l'été précédent elle avait 50.000 "amis", qu'elle incitait à mettre un peu de piment en envoyant une e-card coquine (ou gentille) qui portait évidement le logo. Les réseaux sociaux vont devenir une énorme expérience en direct d'apprentissage dynamique du consommateur. (note perso: devient des robot de la conso, on est manipuler).
Malgré la diversité des sites communautaires, les plus populaires on des traits communs. Sur MySpace et Facebook par exemple, il est très simple de définir son identité en ligne: fournissez vos noms, adresse, e-mails et quelques autres détails et vous voilà parti pour créer votre vous virtuel. MySpace inclut une section "A propos de moi" ou vous pouvez afficher des informations personnelles. Il y a d'autre rubriques sur tous ce que l'on aime...
Par contraste Facebook limite les possibilités de personnalisation du profil. Tous deux possède un espace de commentaires appelé un "mur" sur Facebook. Ils listent leurs amis mais alors, que sur Myspace il s'agit souvent d'étrangers ( ou spammers) sur Facebook ont recrée généralement sont cercle "social Réel" ce qui est en train de changer maintenant qu'il n'est plus ouverts qu'à des étudiants.
Cette explosion des réseaux à contacts, rappelle la théorie des degrés de séparation, élaborée par stanley Milgram, selon laquelle deux personnes prises au hasard peuvent être reliée en utilisant en moyenne 5.5 intermédiaires. La théorie est remise en question depuis. Le Sociologue Mark Granovelter indique que les relations les plus distantes sont souvent plus utiles. Peut être devrions nous nous interroger non pas sur l'étroitesse de nos connexions mais sur les genres de communautés et d'amitié que nous créons.
Les réseaux sociaux en ligne ont une psychogeographique particulière. Les sites sociaux d'aujourd'hui s'organisent autour de métaphores de la personne, avec profils individuels qui listent des passe temps et des passions. Résultats, les sites sociaux sont des rassemblements d'individus déracinés, dont les exploits ou rêveries déclarées ne sont jamais nécessairement fiables.
Plusieurs questions se posent, quelles sont les implications de la socialisation virtuelle pour les jeunes qui ont baigné dedans depuis toujours? Les relations gagnent en quantité ce qu'elles perdent en qualité, indique Christine Rosen.
L'utilitarisme prend une place importante sur les sites sociaux, où l'on affiche non seulement un "profil" qui nous décrit, mais aussi un réseau, qui peut en dire beaucoup voire plus que la description que l'on donne. Le fonctionnement de ces sites pousse également à une course au contact. On cherche le statut, la reconnaissance, notamment par le nombre d'amis.



Sources: Christine Rosen, chercheuse. Traduit de l'anglais par Laura Pynson,juillet 2008

Exemple des pièges de Facebook


2 utilisateurs de Facebook sur 5 n'hésitent pas à ouvrir leur profil à un parfait inconnu.


Marc L. croit à une mauvaise blague. Lui, célèbre sur Internet?! Qu'est ce qui lui vaut cette soudaine renommée?
Un jour, sans qu'on le prévienne, il est pris comme cobaye par un journaliste qui veut montrer combien il est facile de reconstituer le portrait intime de quelqu'un à partir de ses traces sur Internet. Parmi les différents sites que le journaliste a épluchés, c'est Facebook qui lui a fourni le plus d'informations, grâce auxquelles il a pu raconter toute la vie de Marc: le nom de son employeur et de ses ex. Jusqu'à son numéro de portable!.
Trois semaines après la publication de l'article, les collègues de Marc savaient tout de lui. Saviez-vous qu'il suffit de répondre à un inconnu pour qu'il ait accès à vos informations?

Si vous êtes comme la plupart des facebookeurs, vous lui demandez: « On se connaît? ». Or cette simple réponse envoyée sans même y penser, lui donne automatiquement accès à votre page durant un mois. Vous lui donnez la permission de consulter pendant un mois votre liste d'amis, ainsi que vos informations générales, vos emplois et vos études.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul chemin qui mène à vos données intimes. Les réseaux sociaux en sont d'autres: vous décidez d'adhérer au réseau qui regroupe les élèves de votre lycée, les habitants de votre ville...Du coup, tous les membres du réseaux ont automatiquement accès à vos données. Et pourtant, leur trombines ne figurent pas parmi vos amis. Plus vicieux encore, les applications, pour les installer, vous êtes obligé de partager vos données avec le créateur de l'application.

Imaginez la scène: vous vous promenez dans la rue et un inconnu vous aborde « Salut, tu veux bien être mon amie? »
Votre réponse: « Mais oui, bien sûr! Je suis née le 12 mai 1993, j'habite 3 boulevard Tournebouille. Je suis célibataire …
Voilà qui serait incongru dans la réalité. Mais banal sur Facebook.

Le facebooker moyen totalise entre 100 et 200 amis qui ont accès à son profil. Sans parler des amis d'amis qui suivent incognito vos conversations par le truchement du « mur ». Autant dire que faire une confiance sur sa page Facebook, c'est comme crier face à la foule. Attention à votre réputation!

Katherine Evans, brillante lycéenne de Miami, aux EU, un jour furieuse contre sa prof d'anglais, a crée un groupe nommé « Sarah Phelps est la pire prof que j'ai jamais eue! », accompagné du message suivant: « Aux élèves qui ont eu le malheur de tomber sur Sarah Phelps ou qui connaissent sa folie: ici, vous pouvez exprimer votre haine! » Prise de remords, elle efface le groupe de sa page Facebook. Mais deux mois plus tard, elle reçoit un appel du proviseur: elle est suspendue pour « cyberintimidation », et son dossier scolaire est désormais entaché d'un blâme.
Sur Facebook, la jeune fille a sous-estimé le nombre de personnes qui pourraient lire son message. Une fois inscrit sur le réseau social, on est obligé d'apprendre à protéger sa vie intime, et à gérer son image.

L'un de vos cousins, qui fait partie de vos « amis » Facebook, met en ligne sur sa page une série de photos de l'épisode. Il suffit qu'il vous nomme pour qu'aussitôt toute votre petite tribu soit au courant.

80 % Des recrutement américains passent la Toile à la loupe avant de rencontrer un candidat
30% des cabinets de ressources humaines reconnaissent écarter des CV après avoir consulté des réseaux sociaux.
« Ce genre d'attitude est récent, mais prend de l'ampleur"
alerte Alex Türk, président de la Cnil. Le coup d'oeil sur Facebook, MySpace, YouTube, Google et tout ce qui peut révéler l'empreinte web d'un candidat devient un réflexe.
"«  Si on trouve des photos de beuverie, on est obligé d'en faire part aux employeurs" explique Thierry Verdier, du cabinet de recrutement Mille et Un Talents. C'est pour ça qu'ils nous payents! Si l'on voit dans les messages d'un candidat des prises de position exagérées, des incitations à la violence, cela peut faire peur... ".
Grâce à des sites comme 123people, spock, pipl, naimz, goblr, fetedefamille et bien d'autres qui parcourent la Toile à la recherche de votre nom, puis rassemblent et copient vos données sur une page de synthèse. « Nous les appelons les sites parasites ».
Les étudiants américains, pionners de Facebook, l'ont bien compris. Quand ils quittent la fac, ils font le ménage et débarrassent leur profil des photos de soirées et d'autres messages compromettants. Et ceux qui gardent leur page la gèrent comme des pros: ils créent des listes d'amis, cloisonnent leurs infos et contrôlent au mot et à la photo près les coordonnées que les recruteurs pourraient consulter.
« Le premier danger est de laisser sa page à l'abandon, prévient Thierry Verdier. Les informations demeurent alors à la disposition de tous. Et pour longtemps... ».

Conseil n°1:


Vous n'êtes pas obligé de tout remplir. Gardez en tête que ce que vous allez écrire va être lu par beaucoup de monde. Ne pas mettre vos coordonnées, ni aucune indication qui pourrait permettre à un individu malintentionné de vous traquer: l'adresse de votre club de sport, ou le nom de votre lycée par exemple.

Conseil n°2:

Paramétrez votre profil. Sur Facebook, mon profil, c'est ma maison. Alors mieux vaut ne pas laisser entrer n'importe qui et fermer la porte à clé quand on sort!

Conseil n°3:

Interdisez à vos amis de publier des photos de vous. L'un de vos copains a publié une photo. C'est interdit par la loi. Normalement, avant de publier une photo sur laquelle vous êtes reconnaissable, on doit vous demander votre autorisation. Dans un second temps, c'est vers Facebook que vous pouvez vous tourner, en cliquant sur « Signaler la photo ». Vous pouvez aussi supprimer votre nom de la photo, en cliquant sur « supprimer le marquage », ainsi la photo ne sera plus reliée à votre profil.

Conseil n°4:

Gare à l'usurpation d'identité. Certains créent des profils à la place des autres et se font passer pour eux sur Internet. Les dizaines de pages à l'effigie de Nicolas Sarkozy, Justin Timberlake... Il est très simple de se créer une fausse identité sur Facebook. Cela peut aller loin: un étudiant canadien s'est ainsi retrouvé en garde à vue à cause de son faux profil Facebook qui annonçait qu'il allait faire un massacre dans son école!. Il faut régulièrement taper son nom sur les moteurs de recherches, afin de vérifier que l'on n'utilise pas son identité. Si ça vous porte atteinte signalez au moteur de recherche et si rien ne se fait portez plainte au commissariat pour diffamation ou injure.

Conseil n°5:

Ne laisser pas votre compte à l'abandon. Il ne faut pas seulement le « désactiver », car vous restez invisible mais vous restez inscrit, et vos donnez enregistrées. Pour supprimer son compte cliquer sur « aide », puis sur « sécurité » et cliquer sur « je veux supprimer mon compte de façon définitive »

Il y a de plus en plus de polémique via Internet


Beaucoup ce font prendre au jeu pensant qu'ils fessaient pourtant attention. Ce choix particulier de Facebook est également dût au fait qu'il s'agit d'un site Américain sur lequel la CNIL ne peut pas imposer toutes ses politiques de sécurité, la CNIL doit trouver des accords avec le décideur de Facebook. D'ailleurs récemment Mark Zuckerberg fondateur de Facebook a décidé de vendre les données à tous acheteurs potentiel (Le Monde, novembre 2007).
Ce Blog ne concerne donc que Facebook, là en est la limite, car les natifs digitaux
n'utilisent pas seulement celui-ci. Ils vont également sur: Myspace, msn messenger,
43things.com, friendster, yahoo 360°, meetic, second life, et bien d'autres.
De plus Facebook commence à se faire prendre des parts de marché par Twitter. Il faudrait que je créer un post concernant les autres réseaux.
D'ailleurs on retrouve parfois les mêmes dangers sur plusieurs d'entre eux telle que la fiche de renseignements. Une autre limite de ce projet, est que les dangers ne devraient pas seulement ce concentrer sur certains site mais sur Internet en général. Un de ses plus grand dangers est celui de la pédophilie. Il serait intéressant de créer un blog à part entière sur ce sujet car il est très important de vous informez.
On pourrai y mettre l'interview des auteurs du livre « Confessions d'un pédophile l'impossible filtrage du web » des éditions In Libro Véritas Sortie. Un livre qui montre qu'un filtrage du web pour lutter contre la pédopornographie est illusoire face aux perfectionnements des techniques employées par les réseaux criminels.

On peut trouver le livre en format PDF gratuitement sur
http://www.numerama.com/magazine/14977-confession-d-un-pedophile-l-impossible-filtrage-du-web-pdf-disponible.html

jeudi 10 juin 2010

Facebook et l'identité numérique

Facebook et les virus!





Là encore, vous n'êtes pas au courant!

Le président de la CNIL se dit inquiét concernant Facebook


Alex Türk : « Concernant Facebook, je suis extrêmement inquiet, affolé même ».

Alex Türk, le président de la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés réagit à la nouvelle affaire Facebook qui entendait s’arroger un droit de propriété à vie des données des internautes (lire l’article), y compris des années après avoir quitté le réseau social. Ce sénateur du Nord (divers droite), maître de conférence de droit public, dit son pessimisme devant le peu de considération des acteurs de l’Internet pour la protection et l’intégrité des données personnelles.

Quelle est votre réaction lorsque vous entendez qu’un réseau social fréquenté quotidiennement ou presque par des millions d’utilisateurs déclare que les données publiées seront désormais sa propriété à vie ?

Je suis extrêmement inquiet, affolé même. Il faut que les jeunes qui utilisent ces réseaux sociaux comme Facebook comprennent qu’il n’y a aujourd’hui aucune garantie de maîtrise des informations qu’ils mettent à disposition sur ces sites, aucune protection juridique d’aucune sorte. Licence ou pas, ma première réaction est de recommander à tout le monde la plus grande attention.

Que peut-on faire de plus ?

Si l’on va plus loin, ce qui est notre rôle à la CNIL, il faut s’attaquer à ces questions sous l’angle juridique. Et le problème, c’est qu’il y a un fossé abyssal aujourd’hui entre la conception américaine des données personnelles qui sont pour eux des données purement commerciales et la conception européenne où il s’agit d’attributs de nos personnalités. Chez eux, on fait du « profiling », on ne fixe pas de durée ou de limite à l’exploitation de ces données ou à leur propriété.

On ne peut pas les amener à changer d’avis ?

Les sociétés de droit américain qui dominent l’Internet ne se sentent pas tenues par les règlementations européennes et la moitié de mon activité aujourd’hui consiste justement à solutionner ce problème en parvenant à un « modus vivendi » juridique avec les Américains. Avec le groupe « Article 29 » qui regroupe les 27 CNIl de l’Union européenne, on essaie actuellement de se mettre d’accord sur une recommandation qui pourrait sortir au printemps.

Que dit-elle ?

Elle fixera des règles en indiquant à tous ces réseaux sociaux ce qui nous paraît raisonnable. Ce ne sera pas une loi contraignante mais pas non plus un simple cadre informatif. Ce sera la norme européenne en la matière et on ne peut qu’espérer que ces acteurs économiques l’appliqueront avec fair-play afin notamment, de ne pas nuire à leur réputation. En attendant, prudence...

Quels sont les domaines où l’absence de contrôle et de protection des données personnelles ont les conséquences les plus dommageables ?


Depuis quelques semaines, nous sommes submergés par les affaires liées aux problèmes de recrutement. Les recruteurs, et comment pourrait-on leur en vouloir à part sur un plan strictement éthique, utilisent de manière systématique les moteurs de recherche et les réseaux sociaux pour pister leurs candidats à un emploi. Le CV devient quelque chose de complètement accessoire. Or, ce que l’on a fait à 20 ans ne doit pas vous gêner dix ans plus tard lorsque vous cherchez un boulot, alors même que vous avez changé, évolué. C’est ce que j’appelle la menace de la dilatation du présent numérique, une véritable bombe à retardement dont on commence à peine à prendre conscience. A la CNIL où nous recrutons beaucoup en ce moment, nous avons pris un engagement : ne « facebooker » personne. Même si c’est parfois très tentant !

Chacun en somme doit avoir le droit à un oubli numérique...


Mais c’est la loi en Europe, pas un concept philosophique ! La maîtrise des informations publiées dépend de vous ou de vos amis mais pas leur durée de conservation qui dépend des sites. C’est pourquoi nous avons des discussions avec les moteurs de recherche pour les amener à réduire cette durée. On pense que six mois est quelque chose de bien pour Google par exemple, alors qu’eux restent sur 9 mois. L’important, c’est que l’on discute et c’est ce à quoi il faut parvenir avec ces nouveaux réseaux sociaux afin de parvenir là aussi à des durées de conservation des données raisonnables.

Ce phénomène n’est-il pas accentué par la gratuité quasi-généralisée de tous ces sites qui n’ont d’autre moyen, pour rentabiliser leurs activités, que d’exploiter de manière systématique et parfois abusive ces données personnelles ?


C’est très révélateur, on parle toujours d’utilisateurs sur ces sites, ou de membres, jamais de clients. Et à la différence du droit commercial classique, les choses ne sont pas claires du tout alors que l’on est dans un échange quasi-contractuel. Vous me donnez vos données personnelles, vous acceptez que je puisse les commercialiser et en échange vous ne me devez rien pour accéder au service ! Les acteurs de l’Internet jouent aujourd’hui sur cette ambigüité et c’est malsain. Il faut d’urgence inventer les nouveaux concepts juridiques qui permettront de clarifier cette situation, de définir un droit de l’internaute. Mais je le répète : ce que je vois aujourd’hui ne me pousse pas du tout à l’optimisme.

Interview par| Christophe Alix

Comment Facebook vend votre vie privée


Facebook est sans aucun doute un formidable outil de communication : savoir avec qui sort un vieil ami, connaître les participants à tel événement, partager ses goûts musicaux ou ses opinions politiques. C’est précisément cette abondance d’information sur la vie quotidienne des utilisateurs qui fait de Facebook une mine d’or pour les annonceurs. En effet, malgré toutes les qualités qu’il faut reconnaître au site, Facebook ne se gêne pas de vendre votre vie privée !



Pour vous épargner la lecture fastidieuse des conditions d’utilisation et de la politique de confidentialité, voilà quelques extraits choisis :



“Lorsque vous vous connectez sur Facebook, nous enregistrons le type de votre navigateur et votre adresse IP. Ces informations sont collectées pour tous les visiteurs de Facebook. De plus, nous stockons certaines informations de votre navigateur en utilisant des cookies.”



Les cookies sont des informations conservées par votre navigateur qui permettent par exemple de charger une page consultée souvent plus rapidement ou d’enregistrer votre mot de passe. Facebook utilise donc les cookies pour connaître avec précision votre utilisation du site et mieux cibler les publicités.



“Facebook peut utiliser les données de votre profil sans vous identifier en tant qu’individu vis-à-vis des tiers. Ces données nous permettent notamment d’estimer le nombre de gens au sein de votre réseau qui aiment tel morceau de musique ou tel film, ou encore en vue de personnaliser les publicités et promotions que nous vous proposons sur Facebook. (…) Les publicités qui apparaissent sur Facebook sont souvent diffusées directement aux utilisateurs par des annonceurs tiers. Dans ce cas, ils reçoivent automatiquement votre adresse IP. Ces annonceurs tiers peuvent aussi télécharger des cookies vers votre ordinateur ou utiliser d’autres technologies come JavaScript et les « balises Web » (aussi connues sous le nom de 1×1 gifs) pour évaluer l’efficacité de leurs publicités et personnaliser leurs contenus”.



Toutes les informations que vous mettez sur Facebook permettent donc aux annonceurs de proposer des publicités ciblées, par exemple en fonction du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’âge, du lieu de résidence, des opinions politiques ou religieuses, du niveau d’études, des emplois occupés, etc.



“Nous nous réservons le droit d’exploiter des informations vous concernant et provenant d’autres sources, tels que journaux, blogs, services de messagerie instantanée, développeurs de la plate-forme Facebook, utilisateurs de Facebook, pour compléter votre profil”.



Eh oui, Facebook peut vous suivre partout !



“En publiant un Contenu utilisateur sur tout ou partie du Site, vous concédez expressément à la Société (…) d’utiliser, copier, représenter, diffuser, reformater, traduire, extraire (en tout ou partie) et distribuer ce Contenu utilisateur, à des fins commerciales, publicitaires ou autres, sur le Site ou en relation avec le Site (ou dans le cadre de sa promotion), (…) et d’en concéder des sous-licences des éléments cités.”



Cette petite phrase au langage très juridique veut simplement dire que TOUT ce que vous publiez sur Facebook appartient à Facebook, qui peut en faire ce qu’il veut !



Beacon Ads

Last but not least, Facebook a provoqué un tollé avec son application “Beacon Ads”. Le dernier logiciel publicitaire de Facebook en date permet à des sites Internet intégrant un script de Facebook d’envoyer des informations sur les actions d’un membre de Facebook sur leur site (un achat, un jeu, etc.) aux amis Facebook de ce membre, dans leur« newsfeed », ou de mettre ces informations dans son journal sur sa page personnelle. En d’autres termes, les utilisateurs peuvent savoir ce que leurs amis ont acheté sur le web. Avec ce système les utilisateurs font eux-mêmes et malgré eux de la publicité pour toutes sortes de produits ! Fallait le faire quand même…Face à la controverse que “Beacon” a créée, il est désormais possible de désactiver cette “option” dans les paramètres de confidentialité.



Alors, toujours fan de Facebook ?



http://facebook-danger.com/Comment-Facebook-vend-votre-vie-privee.html

Facebook : Les 10 pièges à éviter


Vous ne voulez pas que votre patron découvre les dernières photos de votre anniversaire bien arrosé? Vous en avez marre d'être inondé des mises à jour des histoires de coeur de votre petite cousine? Voici quelques astuces pour éviter les pièges de Facebook...



1. J'en ai assez de tous ces mails du type "Valérie vous invite à rejoindre le groupe "Les fans de Casimir"". Ils polluent ma boîte mail !

Les applications, demandes d'amis ou de groupes peuvent rapidement devenir envahissantes. Pour endiguer le flot des mails Facebook, rendez-vous sur Paramètres-> Compte -> Notification. Une longue liste vous permettra de dire si vous voulez bien recevoir les messages des applications, des photos de vous, etc. Choisissez "Activé" ou "Désactivé" pour chaque option.

2. Il y a des photos de moi vraiment pas brillantes, sur Facebook.
..

Vous ne pourrez pas retirer les photos de vous qui ont été proposées par d'autres internautes. En revanche, vous pouvez éviter que n'importe qui les découvre en suivant votre nom. Rendez-vous sur: Paramètres-> Confidentialité -> Profil . Dans "Photos sur lesquelles vous êtes marqué" choisissez l'option qui vous paraît la plus adaptée. Pour restreindre au maximum, prenez "personnaliser" puis "moi uniquement". Avec cette option, si l'un de vos amis veut voir vos photos, il ne trouvera qu'un dossier vide (mis à part les photos de profil que vous aurez vous-même soumises).
Vous pouvez procéder de la même manière pour vos vidéos.

Les paramètres de confidentialité sont d'ailleurs le premier élément à apprivoiser pour bien contrôler son profil Facebook. N'hésitez pas à visiter chaque petit réglage. Vous pourrez par exemple préciser que vous ne voulez pas que votre patron ait accès à vos changements de statut grâce à la case "Excepté ces personnes".

Si une photo particulièrement gênante traîne encore, vous pouvez toujours essayer de demander le retrait directement à Facebook, en cliquant sur "signaler", au bas de la photo incriminée.

3. Et comment je gère les gens dont je ne veux PAS entendre parler?


En les bloquant. L'internaute bloqué ne pourra par exemple plus vous trouver via une recherche sur Facebook, voir votre profil ou écrire sur votre mur. Bref, le gêneur devrait sortir de votre vie facebookienne après cela.

Pour bloquer quelqu'un, rendez-vous dans les paramètres de confidentialité (encore une fois) et entrez le pseudonyme de l'indésirable dans la case appropriée, au bas de l'écran.

4. C'est un peu pénible, les amis qui me sautent dessus par chat chaque fois que je fais un passage éclair sur Facebook


Passez hors ligne! Tout au fond, à droite, vous avez un petit bouton avec un point vert ou rouge. Changez sa couleur en rouge pour vous déconnecter. Reconnectez-vous de la même manière.
Les dix pièges à éviter sur Facebook

Facebook

5. Quelle plaie, ces applications... J'en ai de partout, et je ne sais pas comment m'en débarrasser.

Allez dans: Paramètres -> Applications et faites votre ménage. Vos flux gagneront en lisibilité. Beaucoup d'applications vous proposent également des réglages plus fins -mais les descriptifs ne sont pas toujours très explicites et l'efficacité n'est pas toujours au rendez-vous.

6. Je veux bien être disponible pour les amis que je choisis, mais je ne veux pas que tout le monde puisse savoir que j'ai un profil.


Dans le menu Paramètre -> Confidentialité -> Recherche, vous pourrez choisir si vous voulez ou non apparaître lorsque l'on vous recherche, et ce que vous voulez bien montrer de vous à ce moment-là.

Si vous n'aimez pas l'idée d'avoir votre tête partout sur le Web, vous pouvez par exemple cacher votre photo de profil. Si quelqu'un fait une recherche sur vous, il ne saura pas à quoi vous ressemblez.

7. Je n'aime pas l'idée que Facebook se serve de mes données pour ses pubs.

Vos données sont enregistrées quoi que vous fassiez, mais vous pouvez éviter de trop alimenter les "publicités sociales", générées selon vos goûts et ceux de vos amis. Allez dans Paramètre -> Confidentialité -> Actualités et mur et cliquez sur l'onglet Publicités sociales. Vous pourrez ainsi choisir de ne pas apparaître dans les publicités sociales de vos amis. Si vous ne faites pas spécifiquement cette demande, alors Facebook peut utiliser vos informations pour ces pubs.

8. Je préférerais que personne ne me trouve sur Facebook -je veux pouvoir choisir avec qui je suis ami, en ne me dévoilant qu'à un petit nombre de personnes.

Modifiez un peu votre nom, utilisez votre second prénom ou adoptez un pseudonyme. Eric peut ainsi devenir Herr Ric, et Sophie adopter le surnom Soph'.

Inconvénient: c'est beaucoup plus délicat d'accepter des contacts professionnels avec ce type de nom... Une option qui devrait être réservée à ceux qui sont certains de ne jamais agrandir leur cercle d'amis Facebook.

9. Je veux claquer la porte de Facebook. Comment être sûr de ne rien laisser derrière moi?
Dois-je vraiment quitter Facebook, si je vais manquer à François H.?


Dois-je vraiment quitter Facebook, si je vais manquer à François H.?

Selon l'auteur du livre "Bienvenue sur Facebook" Claire Germouty, le site pourrait garder vos données personnelles pendant deux ans à compter du moment de votre désinscription. Si vous souhaitez disparaître le plus possible, pensez à vider vos photos. Vous pouvez également modifier toutes vos informations, du nom à la profession en passant par les centres d'intérêt. La désactivation d'un compte se fait via le panneau Paramètres-> Compte -> Désactiver le compte.

10. C'est super-compliqué tout ça! Je ne sais pas si je vais m'en souvenir. En plus, les pages changent souvent...

"Allez sur Facebook comme vous allez dans le métro", conseille encore l'auteur de "Bienvenue sur Facebook". Dans la philosophie, dites-vous que vous avez tout intérêt à considérer votre espace Facebook comme un lieu public... et vous vous éviterez bien des galères!


Sources:http://facebook-danger.com/pieges-a-eviter-sur-facebook.html

A cause de Facebook


Posté par Solenne ( sur http://www.meilleures-entreprises.fr/actualites-pratiques-rh/virgin-atlantic-licenciements-suite-a-des-echanges-sur-facebook/)

06 nov 2008

Virgin Atlantic. Licenciements suite à des échanges sur facebook.



La compagnie aérienne Virgin Atlantic vient d’annoncer que 13 personnes ont été licenciées suite à des échanges sur facebook qui « discréditent » l’entreprise. Elles auraient posté des
« remarques totalement inopportunes » voir « insultantes », à propos de la compagnie et ses passagers. Les salariés auraient fait circuler la rumeur selon laquelle les avions sont infectés de cafards. Ils auraient échangé des insultes sur les clients. On ne connait pas avec précision le contenu des échanges, c’est donc difficile de juger si cette sanction est proportionnée au regard des faits.

Mais, une chose est confirmée : méfiez vous de facebook, toutes les informations qui vous concernent peuvent être utilisées à votre insu, puisqu’elle se diffusent à travers vos contact sans que vous ne puissiez le maitriser. Alors un conseil, si vous voulez garder votre crédibilité en interne et être approché par des cabinets de recrutement : arrêtez de décrire vos moindres faits et gestes dans « what are you doing » et surtout les photos de fin de soirée. Vos amis sont surement les derniers à suivre les détails de votre vie.

Depuis le lancement de Facebook, j’ai vraiment du mal à comprendre l’engouement que ça suscite, pour être franche, je ne sais toujours pas à quoi ça sert. Maintenant, je sais juste que ça sert les curieux et que ça dessert les naifs.


Ce n'est qu'un exemple! Il y en a de plus en plus!

Facebook un lien de la vie réel à la vie virtuel!




Ce que vous y mettez y restera à vie. Pensez à votre avenir!

Recherche de popularité: Facebook un impact dangereux!




-Vous pensez vous socialiser? C'est faux! Vous préférez vous enfermer devant votre ordinateur épier vos amis, plutôt que de partager des échanges physique.
-Vous pensez connaître Facebook? C'est faux, Facebook vous utilisent, vous revend, vous manipule.

Aucune vie privée sur Facebook!

Pourquoi les adolescents utilisent Facebook?


Pour mon mémoire, j'ai rencontré un Gendarme de la Brigade de Prévention et la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)ainsi qu'une Assistante Sociale de Collège. J'en ai ressorti que les adolescents d'aujourd'hui non plus de repères.


Quels genre de repères?


La société d'aujourd'hui a évolué,les adolescents doivent s'adapter à ces évolutions. Aujourd'hui, les familles sont décomposées, recomposées, voir encore recomposées. Le couple mère/beau-père ne donnera pas les mêmes limites et repères à l'adolescent que le couple père/ belle-mère.
Le conseil que je pourrais vous donner, c'est d'avoir le même discours pour le même adolescent, ce qui lui donnera un meilleur confort et lui évitera de trouver ses propres repères.
En effet, en ne sachant quoi écouter, il va lui même se créer ses repères, ses limites. Ils va alors s'informer sur Internet. Le soucis c'est que sur Internet ils se mettent en danger en se dévoilant à des inconnus:

Exemple: Une fille se pose des questions sur les relations sexuelles (tabou à la maison, maman n'a pas le temps...) elle va allez sur un forum et parler avec un inconnu sans avoir peur de se dévoiler "Elle ne le reverra jamais!". Sauf qu'au bout d'un certain temps (souvent court) l'inconnu lui dit "As tu déjà essayé de faire l'amour avec quelqu'un de 30 ans? tu verrais c'est différents par rapport à ton petit copain! ".

Vous pensez que votre fille ou votre garçon ne répondrait pas? Faux

Comme m'a dit le Gendarme ces personnes savent manipuler l'esprit de l'enfant et le diriger!


Avant nos parents nous disaient de ne pas accepter des bonbons, de parler à des inconnus... Pourquoi ne pas les prévenir que sur Internet c'est pareil? Les dangers de la rue sont encore plus grands sur la toile.

Enfant, Adolescent, Parents FAITES ATTENTION!

Vous n'êtes pas seul en Danger!

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Attention: vos données ne vous appartiennent plus!

LEMONDE.FR | 17.02.09 | 15h23•Mis à jour le 18.12.09 | 16h59


Une récente modification des conditions d'usage du site Facebook crée des remous parmi ses utilisateurs. Facebook posséderait tous les droits sur les contenus mis en ligne par les utilisateurs, et ce de manière perpétuelle.

"Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable et mondial (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site." Cette phrase des conditions d'utilisation de Facebook semble signifier que le site s'arroge tous les droits sur les contenus déposés par les utilisateurs. Mais, jusqu'à présent, l'utilisateur pouvait reprendre les droits sur sa production grâce à la mention "votre contenu d’utilisateur peut être effacé du site à n’importe quel moment. Si vous l’effacez, le droit accordé à Facebook évoqué précédemment expirera automatiquement, mais notez que l’entreprise peut en conserver des copies archivées". Le 4 février, cette mention a été supprimée. Fermer définitivement un compte n'empêche plus Facebook de conserver et d'utiliser ce que vous y avez laissé.

Le problème touche à plusieurs aspects du droit: droits d'auteur et droit moral d'un côté, vie privée et notion de droit à l'oubli de l'autre. "Prenez garde à ne jamais mettre en ligne des choses que vous pensez vouloir abandonner. Elles appartiennent désormais à Facebook", prévient ainsi Chris Walters du site The Consumerist. "Vous avez posté une photo de vous, à Ibiza (elles étaient chouettes ces vacances !). Facebook décide qu’elles iraient très bien pour un site de rencontres adultérines, hop ils peuvent la vendre. Je vous laisse le soin d’expliquer à vos enfants le pourquoi du comment", s'alarme le blog Chronique d'une geekette.

Vu sous cette angle, l'information a de quoi faire peur. Aussi le jeune patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s'est-il fendu d'une réponse se voulant rassurante : "Nous ne souhaitons pas utiliser vos données personnelles d’une façon qui ne serait pas acceptable pour vous. La confiance dans notre réseau afin de partager des informations est l’aspect le plus important de notre travail." Selon certains avocats, Facebook est d'ailleurs relativement pragmatique dans sa manière de gérer les conflits et retire assez facilement les contenus litigieux. Une mise au point qui ne suffit pas à dissiper les craintes: Facebook ne cache pas son envie d'utiliser les informations personnelles de ses utilisateurs à des fins publicitaires.


CONDITIONS ILLÉGALES

A l'Union des photographes créateurs (UPC), fédération qui défend les droits des photographes et très attachée au droit d'auteur, on n'est pas surpris. "C'est la nouvelle mode. Les grands groupes passent leur temps à essayer de piétiner les droits d'auteur et le droit moral", explique Jorge Alvarez, responsable du service juridique de l'organisation. L'UPC s'occupe des photographes professionnels mais fait remarquer que dans tous les cas, le droit moral sur une œuvre est inaliénable, de même que céder ses droits sans restriction n'est pas possible en droit français. En clair, les conditions d'utilisation de Facebook sont illégales en France.
De plus, fait remarquer Me Agnès Tricoire, spécialiste de la propriété intellectuelle, "toute cession de droit doit se faire de manière éclairée et œuvre par œuvre". En clair, les conditions d'utilisation de Facebook sont abusives depuis bien longtemps, et la dernière modification n'est qu'une entorse de plus.


CONTESTABLE MAIS APPLICABLE

"C'est une véritable guerre économique qu'ils mènent", ajoute Jorge Alvarez. En droit américain, de telles conditions sont légales. C'est le contrat qui fait droit et les firmes états-uniennes cherchent à mondialiser cette vision plus pratique pour elles que le protecteur cadre législatif français. Une guerre sur le contrôle des normes assez proche de celle que Google Books mène contre l'industrie de l'édition. Au cœur de la bataille du droit d'auteur : le contrôle des contenus créés par les utilisateurs.
Le problème, c'est que toutes illégales et abusives qu'elles puissent être, ces conditions s'appliquent tant qu'aucun juge n'a statué. "Il faut qu'un juge se penche sur ces conditions d'utilisation", estime Me Tricoire, également membre de la Ligue des droits de l'homme. Mais il n'est pas certain que ce dernier donne raison à l'utilisateur qui accepte en connaissance de cause de céder ses droits pour un préjudice qui est parfois difficile à évaluer. La réponse se situe donc ailleurs, dans la modification des conditions d'utilisation, car en l'état, l'utilisateur n'a pas le choix : soit il accepte et signe ces conditions soit il doit renoncer à utiliser Facebook.

Antonin Sabot

Les règles à suivrent sur Internet


Déclaration des droits fondamentaux numériques.

Article 1er Réseau Internet

Toute personne a le droit d'accéder et d'utiliser librement le réseau Internet, neutre et ouvert, sous réserve de ne pas porter atteinte à l'ordre public et aux droits d'autrui

Article 2 Vie privée numérique


Toute personne a droit au respect de sa vie privée numérique et au secret de ses échanges numériques. Les systèmes d'informations personnels sont assimilés au domicile privé.

Article 3 Dignité numérique


La dignité numérique est un droit fondamental.

Article 4 Propriété numérique


Toute personne est propriétaire des informations numériques la concernant, dans le respect des
droits et libertés d'autrui. L'usage de ces informations est défini par la personne concernée.

Article 5 transparence Numérique

Toute personne a le droit d'être informée de l'existence des informations numériques la concernant.

Article 6 Anonymat numérique

Le droit à l'anonymat numérique gratuit est reconnu à toute personne, sous réserve de ne pas porter atteinte à l'ordre public et aux droits et libertés d'autrui.

Article 7 Droit à l'oubli


Toute personne a le droit de retrait des informations dont elle est propriétaire ou la concernant, sous réserve de ne pas porter un préjudice grave aux personnes physiques ou morales détenant les dites informations et de ne pas nuire au devoir d'information générale et de réalité historique.

Article 8 Identité Numérique


Toute personne a droit à une identité numérique

Facebook un site social


Les sites sociaux sont des réseaux qui permettent des rassemblements d'individus de tous les horizons, tous les âges...
Ces sites facilitent les relations, n'étant pas gouvernés par les mœurs locales ou communautaire, mais par des caprices personnels. Les utilisateurs se libèrent de la responsabilité qui accompagne habituellement l'adhésion d'une communauté. L'amitié sur ces réseaux est différente de l'amitié du monde réel c'est à dire physique, elle consiste à accumuler, classer ses connaissances. Il y a recherche d'un statut, c'est pourquoi, souvent les profils des stars son faux, créé par des fans recherchant ce statut. C'est une « bureaucratisation » des relations.

Les chercheurs Alessandro Acquisti & Ralph Cross (2006), s'émerveillent de la quantité, de la précision et la nature des informations personnelles que certains utilisateurs fournissent. Certains y affichent dans leur profil: adresse physique, numéro de téléphone, emploi du temps...Tout pour être traqué par des malintentionnée.

La recherche de l'adolescent sur ces réseaux sont comme "L'oracle de Delphes" qui nous disait « Connais-toi toi-même ». Aujourd'hui, dans le monde des réseaux en ligne, son conseil pourrait être « fais-toi connaître toi-même ».
La popularité est donc importante pour ces jeunes. Ces sites leurs offrent l'opportunité de connaître leur popularité par un référencement qui se mesure en fonction du nombre d'amis. Plus ils ont d'amis, plus ils sont populaire.