Les Dangers de Facebook!
vendredi 11 juin 2010
Ils ont compris!
Dénonçant les critères de confidentialité du réseau social Facebook, un groupe d'internautes a créé un mouvement incitant à quitter le site. Ce groupe revendique plus de 30.000 départs ce mardi.
Baptisé "Quit Facebook Day" (Jour du départ de Facebook), un site Internet mis en ligne lundi appellent les membres de Facebook mécontents des paramètrse de confidentialité des données personnelles à se déconnecter. Ce mardi vers 14 heures, le site indique 34.302 départs de membres sur plus de 400 millions de membres. Mais le compteur évolue minute après minute.
Les créateurs de ce site, non identifiés, écrivent à l'encontre du célèbre réseau social mondial "Pour nous, cela se résume à deux choses: des choix équitables et de bonnes intentions. Selon nous, Facebook, ne fait pas du bon travail dans ces deux domaines". "Facebook offre des options sur la façon de gérer ses données personnelles, mais ces choix ne sont pas équitables", poursuivent-ils.
La semaine dernière, le groupe a simplifié les paramètres de confidentialité des informations mises en ligne par ses utilisateurs, en réaction à une grogne de plus en plus embarrassante. Une décision insuffisante, semble-t-il.
latribune.fr
Facebook, cible privilégiée du phishing
Le réseau social Facebook est devenu l'une des plates-formes favorites pour le phishing. C'est l'un des enseignements du dernier rapport trimestriel de Kaspersky Lab, publié mercredi 12 mai. "De manière inattendue, Facebook a surgi à la quatrième place du classement. C'est la première fois que les attaques sur un réseau social sont aussi nombreuses", souligne le document.
D'après l'éditeur de solutions antivirus, Facebook, qui compte 400 millions d'inscrits, représente désormais 5,7 % des parts du phishing mondial, "hameçonnage" en français, une technique frauduleuse consistant à recueillir des données personnelles, en envoyant de faux courriels de tiers de confiance, comme les banques ou les administrations.
Les pirates informatiques "peuvent aussi tirer profit des options fournies par les réseaux sociaux, comme placer des liens frauduleux dans les photos et les invitations", mais aussi envoyer des liens frauduleux en doublon, à la fois dans la messagerie interne du réseau social et dans la boîte personnelle de l'utilisateur. A tel point que Jim Breyer, l'un des membres du conseil d'administration de Facebook, à lui-même été récemment victime d'une opération frauduleuse.
NOUVELLES MESURES DE SÉCURITÉ
Avec plus de 52,2 % des parts, les faux messages du site de paiement électronique Paypal arrivent toutefois largement en tête du classement de Kaspersky, devant eBay (13,3 %), et ceux de la banque HSBC (7,8 %). Au total, le phishing représente 0,57 % du trafic mondial de courriers électroniques, alors que le spam, quand à lui représente plus de 80 %.
Afin d'éviter de nouvelles attaques, et en pleine polémique sur la protection des données privées, la direction de Facebook a annoncé, sur son blog officiel, de nouvelles mesures de sécurité. Une nouvelle fonctionnalité permet notamment de prévenir un usager quand une personne se connecte à son profil, depuis un ordinateur ou un téléphone mobile, qui n'a pas été préalablement approuvé.
Sources: Le Monde
Définition du pishing
L'hameçonnage (ou phishing, et parfois filoutage), est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité. La technique consiste à faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un tiers de confiance: banque, administration, etc, afin de lui soutirer des renseignements personnels : mot de passe, numéro de carte de crédit, date de naissance, etc. C'est une forme d'attaque informatique reposant sur l'ingénierie sociale (sécurité de l'information). L'hameçonnage peut se faire par courrier électronique, par des sites Web falsifiés ou autres moyens électroniques.
Peut être une solution!
"J'ai découvert le contrôle social avec Facebook"
Deux internautes canadiens, ont lancé, lundi 31 mai, le Quit Facebook day ("le jour où l'on quitte Facebook"). Près de 26 000 usagers du réseau social soutiennent pour l'heure l'initiative, alors que Facebook a récemment suscité de nombreuses polémiques sur la gestion des données privées. Chronophage, intrusif ou générateur d'un lien social factice : des lecteurs du Monde.fr racontent pourquoi ils ont quitté Facebook – ou sévèrement limité son utilisation.
* Une libération par Antonin
J'ai découvert le "contrôle social" avec Facebook. J'en ai eu assez d'être sollicité, commenté, "muré", "tagué" sur des photos dont je ne connaissais même pas l'existence. Malgré tout, voyageant beaucoup, Facebook est un moyen simple de pouvoir contacter des connaissances si je me rends dans leur pays.
Les adresses email sont souvent compliquées à retenir, alors qu'avec Facebook le nom suffit. L'alternative que j'ai trouvée, c'est de verrouiller tous les paramètres de confidentalité (impossible de me taguer sur des photos, mur désactivé, etc.). Ainsi, pour moi, Facebook en est réduit à un carnet d'adresse en ligne, que j'emploie quand j'en ai une utilité et non pour espionner la vie de mes connaissances.
* Monde binaire par Christophe
J'ai quitté Facebook pour deux raisons. La première est que la politique de confidentialité et de propriété des données personnelles est pour le moins inquiétante, fluctuante, modifiable à tout moment selon les pistes commerciales empruntées par la société. La seconde est que Facebook induit un nivellement des relations humaines. Sont désignés de la même façon ("ami"), des amis anciens et fidèles, vos collègues de travail, de vagues connaissances, ceux qui, d'une façon ou d'une autre, espèrent tirer profit d'un réseau d'"amis" étendu.
Qui plus est, les relations humaines ne sont pas les seules à être nivelées. Le principe du partage des pages web, de vidéos, agrémentées d'un "j'aime" ou d'un "j'aime pas", le principe de groupes constitués pour la défense d'une cause, et qui se croient sincèrement "engagés", "embarqués" dans une cause avec un poids de lobby, a quelque chose de définitivement absurde et réducteur. Comme si le monde et la société, dans leurs étendues, dans leurs complexités, attendaient que les membres de Facebook se prononcent sentencieusement sur tous les sujets et avec la naïveté de croire prendre part (de façon déterminante) aux événements.
Mon départ a suscité quelques interrogations, mais je ne pense pas avoir été jugé paranoïaque. Le renoncement à Facebook me prive de quelques pique-niques anonymes, de quelques vidéos ineptes, de quelques sympathies inattendues — mais j'ai toujours un mail et un téléphone, des amis... C'est nettement suffisant.
* Trop d'histoires par Laurent
J'ai décidé de me désinscrire de Facebook après avoir vu sur le Web de multiples dénonciations sur l'usage qu'il fait des informations personnelles. Force est de constater qu'en plus d'être mises à disposition de n'importe qui, elles sont en outre revendues à d'autres sociétés de marketing. Beaucoup de mes amis y sont inscrits, ce qui m'a fait hésiter ; mais comme la plupart sont en mode "silence radio", cela ne devrait pas trop être un problème. Pour les autres, ils savent où me trouver, chez moi, sur mon portable ou mon adresse mail !
Et puis, sur Facebook, on est parfois invité par des gens perdus de vue qu'on n'a pas franchement envie de revoir. C'est surtout le cas pour ceux qui ont réussi leur vie alors que vous l'avez ratée. L'existence est déjà assez pénible au chômage pour ne pas en plus devoir évoquer sa situation à quelqu'un parti en Chine, au Japon et étudier aux États-Unis ! J'ai été accepté comme ami par Bernard Werber, l'écrivain et ça, ça m'a vraiment fait plaisir. Dommage qu'en résiliant je perde ce contact avec lui, mais d'un autre coté je n'ai jamais osé lui parler (Que lui dire ? Il est tellement excellent). Cela ne m'empêchera pas de suivre la création de ses écrits sur son blog, ni d'acheter ses livres ! Je vais voir si un réseau mieux que Facebook apparaît, j'ai entendu parler de Diaspora. Mais la prochaine fois que je m'inscris sur ce genre de sites, je ferai attention !
LEMONDE.FR | 24.05.10 | 17h33 • Mis à jour le 31.05.10 | 10h42
Est vous vraiment anonyme?
En effet, si les actions en justice contre les bloggeurs anonymes deviennent assez courantes, les tribunaux chargés de statuer sur ce genre d'affaires respectent généralement le droit de s'exprimer anonymement. Il y a quelque exceptions, un bloggeur anonyme va devoir sans doute voir son anonymat levé. Même sur Internet, anonymat est balisé par le loi. un juge du Tennesse a rejeté la semaine dernière la requête d'un bloggeur anonyme qui souhaitait voir annuler une assignation à révéler son identité. Souhaitant faire cesser ce blog, les Swartz ont d'abord contacté Google pour qu'il dévoile l'identité du gérant du blog. le propriétaire de stop Swartz choisi de réagir en déposant une requête pour annuler l'assignation. en mars 2009le tribunal a refusé cette demande, mais a accordé néanmoins une ordonnance de protection pour conserver son anonymat jusqu'à un prochain examen. Le bloggeur a ensuite déposé une motion pour rejeter l'affaire. L'objectif était de démontrer que les Swartz avaient tout simplement échoué dans leur tentative de poursuivre une personne physique. Il s'appuya pour cela sur la section 230 du Communications Decency Act (CDA) qui ne tient pas responsable des propos de ses lecteurs, et du
premiers Amendement qui proclame le droit de critiquer des figures publiques.
Or, l'invocation de la section 230 du CDA aurait pu avoir un sens si le blog lui-même n'avait pas incité ses lecteurs à démarrer une véritable entreprise d'espionnage à l'encontre des Swartz.
« Le tribunal reconnaît que le droit de s'exprimer anonymement est protégé par le Premier Amendement. [... ] Cependant, tout comme les autres formes d'expression sont délimitées par des considérations telles la diffamation ou le respect de la vie privée, les déclaration anonymes sur Internet ne bénéficie pas d'une protection absolue » a écrit le tribunal.
Il reste encore une chance à ce mystérieux avant que son identité ne fasse les gros titres des journaux locaux. Le juge laisse la possibilité au bloggeur d'interjeter l'appel afin de porter l'affaire devant une Cour d'appel. L'appelant pourrait renverser la décision précédente et casser ce début de jurisprudence. Quand bien même l'affaire en elle-même est terminée.
Comprendre Facebook et l'Internet Social
Christine Rosen de la similitude des portrait peint marque de richesse et gage d'immortalité en montrant l'artiste à la fois comme il se voit sincèrement et comme il aimerait être vu avec des pages d'auto-portraits virtuels que chacun peut réaliser sur MySpace, Facebook et autres.
Aujourd'hui nos autoportraits sont démocratiques et digitaux su MySpace, Facebook...nos autoportraits s'agrémentent de musiques, photos retouchées, de pensées en continue... Des autoportraits sans cesse actualiser mais bien plus éphémères.
Malgré que ses sites soient récents ils ont déjà un impact culturel: dans nos langues (les amis "s'ajoutent"), les politiques y catalogue leurs vertus, les universitaires qui ne sont pas sur Facebook sont des handicapé sociaux. Nous saisissons à peine les conséquences des pratiques de ces sites sur nos relations, nos conceptions de la vie privée, de l'authenticité, de l'identité....
L'oracle de Delphes nous disait "connais-toi toi-même". Aujourd'hui, dans le monde des réseaux en ligne, son conseil pourrait être "fais toi connaître toi-même" (voir article sur sur Grégoire).
Le premier objectif de ces réseaux est de se "faire des contacts sur le modèle du "cercle d'amis". Ces réseaux redéfinissent les liens d'amitié entre les contacts liés. Une aubaine pour les spammers les publicitaires, les politiciens... Ils lient les gens d'une manière inédite et permettent à chacun d'exhiber son individualité: goûts musicaux, photos, amis, films, images. Aujourd'hui, des politiques comme Hillary Clinton, Barak Obama; des entreprises comme Procter & Gamble a crée pour un dentifrice une page Crest Tooth poste sur MySpace avec en vedette une mannequin sulfureux nommée "Miss Irrésistible", l'été précédent elle avait 50.000 "amis", qu'elle incitait à mettre un peu de piment en envoyant une e-card coquine (ou gentille) qui portait évidement le logo. Les réseaux sociaux vont devenir une énorme expérience en direct d'apprentissage dynamique du consommateur. (note perso: devient des robot de la conso, on est manipuler).
Malgré la diversité des sites communautaires, les plus populaires on des traits communs. Sur MySpace et Facebook par exemple, il est très simple de définir son identité en ligne: fournissez vos noms, adresse, e-mails et quelques autres détails et vous voilà parti pour créer votre vous virtuel. MySpace inclut une section "A propos de moi" ou vous pouvez afficher des informations personnelles. Il y a d'autre rubriques sur tous ce que l'on aime...
Par contraste Facebook limite les possibilités de personnalisation du profil. Tous deux possède un espace de commentaires appelé un "mur" sur Facebook. Ils listent leurs amis mais alors, que sur Myspace il s'agit souvent d'étrangers ( ou spammers) sur Facebook ont recrée généralement sont cercle "social Réel" ce qui est en train de changer maintenant qu'il n'est plus ouverts qu'à des étudiants.
Cette explosion des réseaux à contacts, rappelle la théorie des degrés de séparation, élaborée par stanley Milgram, selon laquelle deux personnes prises au hasard peuvent être reliée en utilisant en moyenne 5.5 intermédiaires. La théorie est remise en question depuis. Le Sociologue Mark Granovelter indique que les relations les plus distantes sont souvent plus utiles. Peut être devrions nous nous interroger non pas sur l'étroitesse de nos connexions mais sur les genres de communautés et d'amitié que nous créons.
Les réseaux sociaux en ligne ont une psychogeographique particulière. Les sites sociaux d'aujourd'hui s'organisent autour de métaphores de la personne, avec profils individuels qui listent des passe temps et des passions. Résultats, les sites sociaux sont des rassemblements d'individus déracinés, dont les exploits ou rêveries déclarées ne sont jamais nécessairement fiables.
Plusieurs questions se posent, quelles sont les implications de la socialisation virtuelle pour les jeunes qui ont baigné dedans depuis toujours? Les relations gagnent en quantité ce qu'elles perdent en qualité, indique Christine Rosen.
L'utilitarisme prend une place importante sur les sites sociaux, où l'on affiche non seulement un "profil" qui nous décrit, mais aussi un réseau, qui peut en dire beaucoup voire plus que la description que l'on donne. Le fonctionnement de ces sites pousse également à une course au contact. On cherche le statut, la reconnaissance, notamment par le nombre d'amis.
Sources: Christine Rosen, chercheuse. Traduit de l'anglais par Laura Pynson,juillet 2008
Exemple des pièges de Facebook
2 utilisateurs de Facebook sur 5 n'hésitent pas à ouvrir leur profil à un parfait inconnu.
Marc L. croit à une mauvaise blague. Lui, célèbre sur Internet?! Qu'est ce qui lui vaut cette soudaine renommée?
Un jour, sans qu'on le prévienne, il est pris comme cobaye par un journaliste qui veut montrer combien il est facile de reconstituer le portrait intime de quelqu'un à partir de ses traces sur Internet. Parmi les différents sites que le journaliste a épluchés, c'est Facebook qui lui a fourni le plus d'informations, grâce auxquelles il a pu raconter toute la vie de Marc: le nom de son employeur et de ses ex. Jusqu'à son numéro de portable!.
Trois semaines après la publication de l'article, les collègues de Marc savaient tout de lui. Saviez-vous qu'il suffit de répondre à un inconnu pour qu'il ait accès à vos informations?
Si vous êtes comme la plupart des facebookeurs, vous lui demandez: « On se connaît? ». Or cette simple réponse envoyée sans même y penser, lui donne automatiquement accès à votre page durant un mois. Vous lui donnez la permission de consulter pendant un mois votre liste d'amis, ainsi que vos informations générales, vos emplois et vos études.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul chemin qui mène à vos données intimes. Les réseaux sociaux en sont d'autres: vous décidez d'adhérer au réseau qui regroupe les élèves de votre lycée, les habitants de votre ville...Du coup, tous les membres du réseaux ont automatiquement accès à vos données. Et pourtant, leur trombines ne figurent pas parmi vos amis. Plus vicieux encore, les applications, pour les installer, vous êtes obligé de partager vos données avec le créateur de l'application.
Imaginez la scène: vous vous promenez dans la rue et un inconnu vous aborde « Salut, tu veux bien être mon amie? »
Votre réponse: « Mais oui, bien sûr! Je suis née le 12 mai 1993, j'habite 3 boulevard Tournebouille. Je suis célibataire …
Voilà qui serait incongru dans la réalité. Mais banal sur Facebook.
Le facebooker moyen totalise entre 100 et 200 amis qui ont accès à son profil. Sans parler des amis d'amis qui suivent incognito vos conversations par le truchement du « mur ». Autant dire que faire une confiance sur sa page Facebook, c'est comme crier face à la foule. Attention à votre réputation!
Katherine Evans, brillante lycéenne de Miami, aux EU, un jour furieuse contre sa prof d'anglais, a crée un groupe nommé « Sarah Phelps est la pire prof que j'ai jamais eue! », accompagné du message suivant: « Aux élèves qui ont eu le malheur de tomber sur Sarah Phelps ou qui connaissent sa folie: ici, vous pouvez exprimer votre haine! » Prise de remords, elle efface le groupe de sa page Facebook. Mais deux mois plus tard, elle reçoit un appel du proviseur: elle est suspendue pour « cyberintimidation », et son dossier scolaire est désormais entaché d'un blâme.
Sur Facebook, la jeune fille a sous-estimé le nombre de personnes qui pourraient lire son message. Une fois inscrit sur le réseau social, on est obligé d'apprendre à protéger sa vie intime, et à gérer son image.
L'un de vos cousins, qui fait partie de vos « amis » Facebook, met en ligne sur sa page une série de photos de l'épisode. Il suffit qu'il vous nomme pour qu'aussitôt toute votre petite tribu soit au courant.
80 % Des recrutement américains passent la Toile à la loupe avant de rencontrer un candidat
30% des cabinets de ressources humaines reconnaissent écarter des CV après avoir consulté des réseaux sociaux.
« Ce genre d'attitude est récent, mais prend de l'ampleur" alerte Alex Türk, président de la Cnil. Le coup d'oeil sur Facebook, MySpace, YouTube, Google et tout ce qui peut révéler l'empreinte web d'un candidat devient un réflexe.
"« Si on trouve des photos de beuverie, on est obligé d'en faire part aux employeurs" explique Thierry Verdier, du cabinet de recrutement Mille et Un Talents. C'est pour ça qu'ils nous payents! Si l'on voit dans les messages d'un candidat des prises de position exagérées, des incitations à la violence, cela peut faire peur... ".
Grâce à des sites comme 123people, spock, pipl, naimz, goblr, fetedefamille et bien d'autres qui parcourent la Toile à la recherche de votre nom, puis rassemblent et copient vos données sur une page de synthèse. « Nous les appelons les sites parasites ».
Les étudiants américains, pionners de Facebook, l'ont bien compris. Quand ils quittent la fac, ils font le ménage et débarrassent leur profil des photos de soirées et d'autres messages compromettants. Et ceux qui gardent leur page la gèrent comme des pros: ils créent des listes d'amis, cloisonnent leurs infos et contrôlent au mot et à la photo près les coordonnées que les recruteurs pourraient consulter.
« Le premier danger est de laisser sa page à l'abandon, prévient Thierry Verdier. Les informations demeurent alors à la disposition de tous. Et pour longtemps... ».
Conseil n°1:
Vous n'êtes pas obligé de tout remplir. Gardez en tête que ce que vous allez écrire va être lu par beaucoup de monde. Ne pas mettre vos coordonnées, ni aucune indication qui pourrait permettre à un individu malintentionné de vous traquer: l'adresse de votre club de sport, ou le nom de votre lycée par exemple.
Conseil n°2:
Paramétrez votre profil. Sur Facebook, mon profil, c'est ma maison. Alors mieux vaut ne pas laisser entrer n'importe qui et fermer la porte à clé quand on sort!
Conseil n°3:
Interdisez à vos amis de publier des photos de vous. L'un de vos copains a publié une photo. C'est interdit par la loi. Normalement, avant de publier une photo sur laquelle vous êtes reconnaissable, on doit vous demander votre autorisation. Dans un second temps, c'est vers Facebook que vous pouvez vous tourner, en cliquant sur « Signaler la photo ». Vous pouvez aussi supprimer votre nom de la photo, en cliquant sur « supprimer le marquage », ainsi la photo ne sera plus reliée à votre profil.
Conseil n°4:
Gare à l'usurpation d'identité. Certains créent des profils à la place des autres et se font passer pour eux sur Internet. Les dizaines de pages à l'effigie de Nicolas Sarkozy, Justin Timberlake... Il est très simple de se créer une fausse identité sur Facebook. Cela peut aller loin: un étudiant canadien s'est ainsi retrouvé en garde à vue à cause de son faux profil Facebook qui annonçait qu'il allait faire un massacre dans son école!. Il faut régulièrement taper son nom sur les moteurs de recherches, afin de vérifier que l'on n'utilise pas son identité. Si ça vous porte atteinte signalez au moteur de recherche et si rien ne se fait portez plainte au commissariat pour diffamation ou injure.
Conseil n°5:
Ne laisser pas votre compte à l'abandon. Il ne faut pas seulement le « désactiver », car vous restez invisible mais vous restez inscrit, et vos donnez enregistrées. Pour supprimer son compte cliquer sur « aide », puis sur « sécurité » et cliquer sur « je veux supprimer mon compte de façon définitive »
Il y a de plus en plus de polémique via Internet
Beaucoup ce font prendre au jeu pensant qu'ils fessaient pourtant attention. Ce choix particulier de Facebook est également dût au fait qu'il s'agit d'un site Américain sur lequel la CNIL ne peut pas imposer toutes ses politiques de sécurité, la CNIL doit trouver des accords avec le décideur de Facebook. D'ailleurs récemment Mark Zuckerberg fondateur de Facebook a décidé de vendre les données à tous acheteurs potentiel (Le Monde, novembre 2007).
Ce Blog ne concerne donc que Facebook, là en est la limite, car les natifs digitaux
n'utilisent pas seulement celui-ci. Ils vont également sur: Myspace, msn messenger,
43things.com, friendster, yahoo 360°, meetic, second life, et bien d'autres.
De plus Facebook commence à se faire prendre des parts de marché par Twitter. Il faudrait que je créer un post concernant les autres réseaux.
D'ailleurs on retrouve parfois les mêmes dangers sur plusieurs d'entre eux telle que la fiche de renseignements. Une autre limite de ce projet, est que les dangers ne devraient pas seulement ce concentrer sur certains site mais sur Internet en général. Un de ses plus grand dangers est celui de la pédophilie. Il serait intéressant de créer un blog à part entière sur ce sujet car il est très important de vous informez.
On pourrai y mettre l'interview des auteurs du livre « Confessions d'un pédophile l'impossible filtrage du web » des éditions In Libro Véritas Sortie. Un livre qui montre qu'un filtrage du web pour lutter contre la pédopornographie est illusoire face aux perfectionnements des techniques employées par les réseaux criminels.
On peut trouver le livre en format PDF gratuitement sur
http://www.numerama.com/magazine/14977-confession-d-un-pedophile-l-impossible-filtrage-du-web-pdf-disponible.html
jeudi 10 juin 2010
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